Numérique / Territoires

Zones : tout n''est pas noir ou blanc Août 2003

La première publication de l'étude de l'ORTEL distinguait les zones blanches, grises et noires pour le haut débit. La Datar a affiné son diagnostic, en caractérisant plus précisément les territoires, et les enjeux pour les collectivités. Elle distingue maintenant :

  • les zones de ''concurrence'', environ 2% du territoire pour 32% de la population : offrant un potentiel économique important et situées à proximité des grands réseaux d'infrastructures nationaux et internationaux, elles bénéficient des principaux investissements des opérateurs.
  • les zones ''d'opportunité'', environ 20% du territoire pour 42% de la population : elles disposent d'un potentiel économique sensibilisé aux technologies de l'information mais sont isolées des grandes infrastructures de télécommunications des nouveaux opérateurs, ou offrent un potentiel trop insuffisant dans l'immédiat pour attirer les investisseurs.
  • les zones ''de fragilité'', environ 78% du territoire pour 26% de la population : caractérisées par l'absence de solution technologique haut débit de masse hors l'offre par satellite et la liaison louée réservée à quelques entreprises.

Face à ce constat, de nombreuses collectivités réagissent : 73 départements, 75 agglomérations et 15 régions ont des projets. Les financements prévus vont de 5 à 278 euros par habitants, avec une moyenne de 52 euros. Ils concernent évidemment les zones délaissées, mais aussi les principales agglomérations ''où faute d'investissements la compétitivité internationale qui s'exerce en matière de services et de tarifications, fragilisera l'emploi dans l'ensemble des secteurs''.

voir le site d'Ortel