Numérique / Territoires

Wi-Fi territorial : nouveau guide pour les collectivités Juillet 2019

Pourquoi déployer un projet de Wi-Fi territorial ? Quelles prestations techniques exiger pour un service de qualité ? Quelles compétences et obligations pour les collectivités ? Le CGET, en partenariat avec la Banque des Territoires (Groupe CDC), le Cerema et Infranum, publie un guide afin de répondre aux questions des territoires qui souhaitent déployer leur réseau public. Organisé en une douzaine de fiches, ce document détaille l’intérêt à agir pour les structures publiques, les partenaires à réunir au tour de table, les aspects juridiques, les financements et les retours d’expérience. 

Dix questions clés permettent, d’’abord, d’établir un diagnostic. Les touristes, les jeunes dont les forfaits mobiles sont limités en data, les personnes éloignées du numérique, les télétravailleurs mais aussi les agents en mobilité de la collectivité comptent parmi les cibles à privilégier dans cette démarche. 

Un exemple de cahier des charges liste les points techniques : choix des bornes d’émission/réception, liens de collecte, plateforme de service et de gestion. Sont aussi abordés le respect des obligations réglementaires liées à l’usage des fréquences 2,4 GHz et 5 GHz pour la prévention des risques de brouillage, le traitement des données personnelles (RGPD), l’obligation d’information issue de la loi Abeille. L’ordre de grandeur des charges de fonctionnement est indiqué : 500 à 1 500 € en intérieur et 1 000 à 3 000 euros en extérieur (par borne et par an).

Les retours d’expériences de Wirun (La Réunion), Ceilhes-et-Rocozels (Hérault), des offices de tourisme de Bourgogne Franche-Comté et Wifi63 (Puy-de-Dôme) sont cités en exemples. 

A noter que ce type de projet Wi-Fi peut concourir, en outre, à l’émergence des territoires intelligents (connectivités pour les capteurs IoT).

Le guide s’inscrit dans la démarche d’accompagnement et de suivi des appels à projets WiFi4EU par le CGET (cf. article ci-dessous). Il complète la publication de l’étude menée par la Banque des Territoires début 2018 avec les cabinets Cepheïd et DS Avocats (voir document ci-dessous).