Ouvertures de nouveaux réseaux FTTH grâce à l'initiative publique Décembre 2009
Après Pau et Gonfreville-L'Orcher (agglomération havraise), deux nouveaux réseaux FTTH d'initiative publique, ouvert aux opérateurs, sont entrés en exploitation.
A Saint-Lô, le réseau ouvert de Manche Numérique, mis en oeuvre par LD Collectivités, commence sa commercialisation, la plaque de Cherbourg devant suivre dans quelques mois. La Régie d'électricité du Pays Chartrain a également ouvert commercialement son réseau FTTH, en complément du réseau de zones blanches en WiFi qui couvre des communautés de commune. Au total, 1.200.000 prises sont contractualisés pour des réseaux ouverts d'initiative publique en FTTH (voir l'observatoire de novembre 2009).
La prise de conscience des enjeux du très haut débit n'en est sans doute qu'à ses débuts. Ainsi, le Grand Lyon vient d'annoncer que la communauté urbaine engage la prise de compétence nécessaire pour "accélérer la mutation technologique vers le Très Haut Débit sur l’ensemble du territoire", et étudie "les contours d’une Délégation de Service Public pour l’établissement d’un réseau en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) ouvert à l’ensemble des opérateurs qui permettra de déployer une offre concurrentielle et performante afin, à terme, d’équiper l’ensemble des Grands Lyonnais et des entreprises."
D'autres actions publiques favorisent le déploiement. A Valenciennes, c'est Free qui commercialise, sur un réseau qui a pu être déployé en s'appuyant sur une politique de long terme de la ville pour poser et entretenir des fourreaux, comme à Montpellier. Pour faciliter le fibrage vertical, la Ville de Paris a impulsé pour son parc social une convention portant sur l'installation, la gestion, l'entretien et le remplacement de lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique. Cette convention pourrait aussi servir d'exemple sur le parc privé.