Le scolaire connecté ? Encore un effort... Septembre 2016

Le ministère de l’Éducation a publié les chiffres de son enquête annuelle (RERS 2016 : références et repères statistiques). Les résultats de cette enquête, adressée à tous les établissements scolaires et avec un taux de réponse de 80%, donnent annuellement le pouls de l’Éducation nationale, ses effectifs, ses établissements, son financement, ses équipements, ses diplômes…

Les questions posées sur la partie TICE ont été modifiées. La référence au programme ENR pour les écoles a disparu au profit la distinction entre les écoles ou collèges dits « préfigurateurs » c’est-à-dire engagés dans le plan numérique d’équipement des élèves en terminaux mobiles. Le ministère distingue d’ailleurs maintenant les terminaux fixes, des mobiles et de l’équipement en classes mobiles. En revanche, il n'interroge pas les établissements sur leur couverture WiFi. 

Les équipements progressent doucement, en attendant les effets du plan numérique... ou des modalités d'équipement différentes.

L’enquête interroge également les EPLE sur leur débit internet et distingue deux tranches : de 2 à 10 Mbit/s et plus de 10 Mbit/s. 

Les collectivités estiment qu’un débit de 100 Mbit/s permettra de répondre à la demande de débit pour les usages éducatifs actuels, administratifs et de centraliser les serveurs en dehors de l’établissement. En attendant et en généralisant, si 10 Mbit/s pour un collège peuvent être suffisants avec 20 Mbit/s les établissements peuvent alors envisager une utilisation individuelle des outils. Toujours en généralisant, ces derniers seuils doublent pour les lycées plus importants en effectifs scolaires et plus gourmands en usages pédagogiques.

En 2015, les lycées d’enseignement général sont les mieux dotés en débit, suivis de près par les lycées professionnels : 50% des lycées d’enseignement général et technique et 30% des collèges reçoivent internet avec un débit supérieur ou égal à 10 Mbit/s. Il reste que 7% des LEGT (10% des lycées professionnels) et 15% des collèges reçoivent un débit inférieur à 2 Mbit/s.