Numérique / Territoires

Achèvement de la couverture FttH des zones très denses : dur dur d'être optimiste Juin 2021

La complétude de la zone très dense enfin atteinte en 2024 ? C'est ce que les chiffres du premier trimestre 2021 de l'Arcep peuvent laisser espérer.

Pour autant, l'attente est toujours aussi longue pour les Lillois (moins de 50% de raccordables) et pour le million de foyers non encore raccordables en ZTD. À Vaucresson (59% de raccordables) et à Saint-Cloud (92% de raccordables), les déploiements sont à l'arrêt depuis mi 2019. Ça patine également dans de nombreuses communes pourtant encore assez mal couvertes (moins de 80% de raccordables) en FttH : moins de 5% de prises supplémentaires en un an à Strasbourg, Nancy et Joinville-le-Pont...

En revanche, on note une progression assez remarquable à Garges-les-Gonesse (+28% en un an), Gentilly (+25%), Saint-Denis (+24%), Drancy (+20%), Bagnolet (+19%), Villiers-le-Bel (+17%), Clermont-Ferrand et au Chesnay (+16%). Comme quoi, il y a quand même des villes où "les opérateurs privés" déploient un peu plus rapidement. Orange est toujours quasiment seul à agir sur cette zone ; à titre d'exemple, sur la ZTD, l'opérateur historique a déployé autant de prises au premier trimestre 2021 que SFR... depuis mi-2016.

Autre point sur lequel les zones très denses ne se différencient pas de la zone AMII : l'imprécision des données statistiques communiquées par les opérateurs privés, données qui servent pourtant de référentiel à l'Arcep. Ainsi, à Romainville, on constate sur l'outil cartefibre.fr de l'Arcep la présence de nombreux immeubles non raccordables, tandis que les données des opérateurs indiquent une complétude à... 134% ! Autant dire que l'on attend toujours Gödel...