Numérique / Territoires

2009 - Label haut débit universel : lancement du MiniMax en complément du satellite Avril 2009

On connaissait le WiFi, le WiMAX et le Wifimax, maintenant c'est le MiniMax qui va pouvoir servir à la desserte des zones blanches.

L'intérêt principal du MiniMax est de combler la principale lacune du futur label "internet à haut débit universel" qui est délivré par les offres satellitaires.

Ce projet de label prévoit en effet une limitation du volume de données échangées (2 Go en voie descendante). Avec des volumes supérieurs, soit le débit est bridé au niveau du bas débit, soit il faut souscrire à des options onéreuses. Des Départements qui avaient proposé du satellite là où les réseaux terrestres n'arrivaient pas ont déjà eu à faire face au mécontentement d'abonnés qui se retrouvaient en bas débit en milieu de mois...

Pour les échanges de fichiers volumineux, il est désormais possible de faire appel au MiniMax. Ce nouveau service vient d'être agréé par l'ARCEP, suite à une problématique soulevée dans un avis 08_002 du 2 février 2008.

Grâce au MiniMax, il est en effet maintenant possible de graver, puis d'envoyer des CD (900 Mo) et DVD (4,7 Go) par la Poste, à un tarif de 1,5 E (pour 100g, avec un boitier mince). Auparavant La Poste refusait d'inclure des objets dans le tarif "lettre" et le tarif pour les colis était plus élevé.

Cette initiative justifie pleinement le régulateur dans ses missions complémentaires concernant les Communications électroniques et les Postes, dont on avait pu douter du bien fondé depuis l'éclatement des PTT. Il remet aussi le veloprocessing à l'honneur et mettra fin, n'en doutons pas, à certaines critiques qui ont accompagné le lancement du label "internet à haut débit universel". La mesure phare du Plan France Numérique 2012 devient ainsi complètement opérationnelle, ce qui prouve bien qu'il n'est pas nécessaire de dépenser de l'argent public quand on a de l'imagination.