Numérique / Territoires

Education et inclusion se donnent à fond au T.Dat’Hack 2 de l’Avicca Mars 2022

Pas d’effet « pschitt »… mais plutôt des « waouh » ! Et surtout des pistes pour améliorer la circulation des données entre collectivités et institutions pour de meilleurs tableaux de bords et diagnostics territoriaux partagés dans les domaines de l’inclusion et de l’éducation numériques en France. 

Le datathon de l’Avicca a réuni 56 participants ces 17 et 18 mars, à l’Espace Saint-Martin (Paris).

23 agents issus de 18 collectivités différentes ont pu travailler dans des équipes pluridisciplinaires réunissant 7 représentants du Ministère de l’Education nationale, 6 élèves ingénieurs de 3ème année et leur professeur de l’ENSG (École Nationale Supérieure de Géologie, qui dépend de l'IGN) ainsi que des participants particulièrement motivés de La Banque des Territoires, du Groupe La Poste et de la MedNum, partenaires de l'Avicca pour cet hackathon. "Nous sommes venus en masse à ce datathon, signe de l'intérêt du ministère de l'éducation nationale pour le sujet", a indiqué Philippe Ajuelos, administrateur ministériel  des données, des algorithmes et des codes sources (AMDAC) du Ministère de l’éducation nationale.

Côté technique, les interventions du délégué général d’OpenDataFrance et des experts d’opendatasoft ont permis de montrer l’intérêt de l’ouverture des données, d’une part, et de leurs représentations graphiques, d’autre part. "Il manque une documentation des données et la qualité des données doit être améliorée", a souligné Emmanuel Fritsch, enseignant à l'ENSG.

 

Certains passionnés ont pu affiner leurs cartographies dynamiques et leurs présentations jusqu’à 22h le premier jour et dès 8h du matin le lendemain. 

De grands témoins (représentants d'opendasoft, OpenDataFrance, Le Groupe La Poste, Récia et l'Assemblée des départements de France) ont lancé des propositions d'amélioration des résultats des six équipes. "Il serait utile de disposer de moyennes nationales pour rendre possibles des comparaisons. Il faut des données régulièrement à jour (6 mois, un an ?) pour pouvoir suivre des évolutions temporelles. La bonne granularité géographique doit être trouvée pour permettre des comparaisons. On peut aussi s’interroger sur les « trous » dans les jeux de données. On pourrait y ajouter des données coproduites avec les parties prenantes de l’éducation nationale. Le concept de carte isochrone serait aussi utile pour mesurer l’accès aux services publics et, dans le cas présent, aux lieux de médiation numérique." a commenté Jean-Marie Bourgogne, délégué général d'OpenDataFrance. Des pistes d’expérimentation (POC) ont été listées tant du côté de l’Education nationale, de la MedNum que des collectivités présentes (Hérault, Mayenne, Bordeaux Métropole, Orléans Métropole, Grenoble Alpes Métropole…). "Les données PIX ou IPS ont vocation à être ouvertes à court ou moyen terme. Nous souhaitons aussi créer des indicateurs numériques propres à l’éducation, nous allons associer les collectivités à cette démarche", a promis l'AMDAC.

Un compte rendu détaillé est en cours de finalisation. Il sera adressé aux participants puis mis en ligne sur la page dédiée du site de l'Avicca. Un reportage filmé est également en cours de montage.

Rendez-vous est pris pour suivre l’avancée de ces projets communs. A commencer bien entendu lors du prochain grand évènement organisé par l'Avicca : le colloque TRIP printemps de l’Avicca, les 1er et 2 juin à l’Espace Charenton (Paris).